Je m'appelle Emmanuelle, j'ai 23 ans et suis mariée depuis deux ans (et oui, déjà!)- non, je n'ai pas d'enfant, mais qui sait ? prochainement peut-être! Je suis brune, les cheveux longs, les yeux verts et tant que j'y suis, je mesure 1.76m pour 63kg. Je suis de nature spontanée, pleine de vie et je sais ce que je veux, ne m'embarrassant pas de faux-semblants.

Par contre, là où je ne me suis pas brûlée les ailes, (étonnement) ce fut justement dans le domaine de la masturbation. Non pas que je ne me caressais pas, mais plutôt (ayant eu une éducation très stricte), je me refusais à aller au delà d'une certaine limite de plaisir. De nature curieuse et bien évidement sur le domaine, je me disais: "un jour je prendrai le temps...". Et puis, je me suis lancée il y a peu dans l'expérience fameuse et à tel point que deux semaines après…

Lors d'un voyage de nuit en train (9 heures de trajet), assise à côté de mon mari près de la fenêtre et n’arrivant pas à dormir, je me suis trouvée face à deux possibilités: l’énervement ou un bien meilleur palliatif. J’avais largement le temps devant moi, il restait six heures de trajet ! J’ai jeté un rapide coup d’œil aux alentours, mon mari semblait dormir, sa tête posée sur mon épaule. Satisfaite, j’ai rabattue ma polaire sur moi, comme une couverture et prenant soin de ne pas faire de mouvements brusques, j’ai avancé vers l’avant du siège, appuyant mes genoux contre le dossier d’en face tout en les écartant légèrement et j’ai déboutonné mon pantalon. Ma main droite s’est alors glissée à travers l’ouverture, puis sous mon string et mes doigts arrivèrent à l’endroit désiré de mon sexe. Comme pour prendre connaissance des lieux, ils frôlèrent la douce peau fraichement épilée et je déposais mon majeur sur le clitoris. Il réagit aussitôt à son contact, se gorgeant de plaisir au fur et à mesure de mes va-et-vient. Une délicieuse sensation de chaleur et de picotements dans tout le corps s’éveillait et sous les assauts de mes doigts qui s’emparaient de tout mon sexe, une tension presque agaçante se fixait au creux de mon bas -ventre. Je concentrais alors le contact de mon majeur sur toute la surface allant du clitoris à l’entrée de mon vagin, l’y faisant pénétrer légèrement par intermittences, tandis que l’annuaire et l’index se serraient contre lui et lui impulsaient les mouvements circulaires pour qu’il masse plus fortement mon clitoris. Une tendre moiteur se répandait entre mes lèvres gonflées de plaisir et une incontrôlable tension s’emparait de tout mon être, que j’essayais de maîtriser pour rester discrète, autant que de contrôler ma respiration, prenant soin de retenir les gémissements que je sentais monter en moi.

L’idée de me faire surprendre par un des passagers, rendait mes caresses plus troublantes encore et c’est à ce moment -là que je réalisais la présence de la main de mon mari sous mes cuisses, elle suivait les mouvements de mes caresses à travers mon pantalon. Depuis le départ, il savait ! Mais loin d’en être gênée, je l’ai longuement embrassé, le lui faisant bien comprendre. L’excitation monta en moi, beaucoup plus forte et je me replongeais dans mes caresses, sentant ma jouissance proche. A cet instant, je levai les yeux et sans avoir le temps de changer ma position, devenue totalement explicite, je vis s’avancer dans les rangs un homme légèrement plus âgé que moi. En me voyant ainsi, son regard à clairement affiché qu’il avait compris et après un imperceptible sourire, il a continué son chemin. Le plus troublant, c’était que je n’avais ressenti aucune gêne et j’en étais à un tel point d’excitation, qu’il aurait pu en passer plusieurs autres, je n’allais pas m’arrêter pour autant ! Mes cuisses étaient largement écartées et je ne pouvais plus empêcher mon bassin d’onduler au gré des furieuses vagues d’extases qui s’emparaient de tout mon être, incapable non plus d’arrêter les mouvements de mes doigts qui accéléraient leur cadence. J’embrassais à pleine bouche les lèvres de mon mari, sentant l'orgasme croître, s’enfler, atteindre un point culminant et aussitôt après, un insupportable crescendo quand la tension éclata, le corps secoué de frissons. L’orgasme jaillit en une explosion frénétique qui provoqua dans tous mon être une libération voluptueuse. Et je l’embrassais langoureusement, encore agitée de spasmes de plaisirs, me lovant dans les bras de mon amant à fleur de peau.

Cette nuit- là, je l’ai passée pratiquement « blanche » mais j’en garde un très bon souvenir, comme mon mari d’ailleurs, qui a fortement apprécié !