fan de la masturbation feminine
Les piercings génitaux masculins sont plus rares que les piercings génitaux féminins et ils tirent leurs origines, pour certains, dans les tribus ancestrales ou dans les peuples antiques. Cependant, les piercings intimes en général ont connu un renouveau depuis les années 70 dans le milieu BDSM.
Chez les hommes, les piercings intimes ont pour signification principale d’être un symbole de passage ou d’appartenance à un groupe social ou à une mode, même si pour certains piercings c’est aussi le plaisir sexuel qui est source de motivation.
Alors que la plupart des piercings génitaux masculins traversent l’urètre et cicatrisent donc très bien grâce à l’urine, il ne faut quand même pas négliger les soins particuliers que ce type de piercing impose. Il faudra donc généralement suivre les soins des piercings génitaux féminins et éviter ainsi de porter des vêtements serrés lors de la cicatrisation et les rapports sexuels pendant environ un mois.
Le piercing du Prince Albert est le piercing génital masculin le plus fréquent. Ce piercing traverse le gland du pénis en passant par le frein ou à côté du plein (sous le gland) et en sortant par l’urètre. L’histoire dit que ce piercing tirerait son nom du mari de la reine Victoria, appelé Albert de Saxe-Cobourg-Gotha de son nom complet. En effet, au XIXème siècle la mode était au pantalon moulant et il paraitrait que ce cher Albert en portait un pour pouvoir aplatir son pénis par étirement vers l’intérieur des cuisses et ainsi le cacher pour qu’on ne le voie sous le pantalon. Pour cela, il utilisait un ficelle, qui était d’un côté attaché à son piercing et de l’autre côté à l’intérieur du pantalon, derrière l’une des cuisses. Il existe une version inversée du piercing Prince Albert (le Prince Albert inversé, tout simplement) qui lui passe par le haut du gland au lieu de passer par le frein, et qui ressort ensuite par l’urètre.
Le piercing Ampallang est un piercing qui se situe à la surface du gland, perpendiculairement à l’urètre. Ce piercing existe en version horizontal (la plus répandue) et en version vertical. Le piercing Ampallang horizontal existe depuis des siècles et vient de la tribu des Bornéo. Il aurait pour but initial d’augmenter le plaisir sexuel de la partenaire, d’éloigner les mauvais esprits et servirait également de rite d’initiation. Quant au piercing Ampallang vertical, également appelé piercing Apadravaya, il viendrait d’Inde (on en parle dans la 7ème partie du Kamasutra). La pose de la version verticale se fait difficilement. La combinaison d’un piercing Ampallang horizontal et d’un piercing Ampallang vertical s’appelle « Croix Magique ».
Le piercing Dydoe passe sous la couronne du gland, de l’arrière vers l’avant et sur la face supérieure du pénis. Etant donné que ce piercing ressort à l’arrière de la couronne du gland, il ne peut être quasiment réalisé que sur des hommes circoncis. Il n’est pas rare de voir deux piercings Dydoe posés en parallèle.
Le piercing Kuno est un piercing génital masculin qui passe par la base du prépuce sous le gland (peau qui le recouvre) et qui ressors généralement sur sa droite. Le piercing Kuno peut dont s'apparenter à un variante du piercing Prince Albert.
Le piercing Lorum et le piercing Hafada sont deux piercings qui piercent la peau des testicules. Le piercing Lorum se situe directement sous le pénis. Le piercing Hafada, quant à lui, se situe aussi sous le pénis mais plutôt sur le côté. Le piercing Hafada est apparu dans les années 70, dans le milieu gay BDSM sur la côte Ouest états-unienne.
Le piercing Pubic est l’équivalent du piercing Christina chez les femmes. Il se situe au dessus de la base du pénis et c’est un piercing de surface. Il entraine donc tous les inconvénients d’un piercing de surface et des difficultés de guérisons. Les rejets du piercing Pubic ne sont pas rares. C’est un piercing qui nécessite d’éviter de porter des vêtements serrés et d’éviter plus généralement tous types de frottements, surtout lors de la période de cicatrisation.
Le piercing du frein traverse le frein du pénis de gauche à droite, sous la base du gland. A la base, le piercing du frein servait à abstenir les moines de toute relation sexuelle, on y mettait un cadenas en guise de bijou ! Lorsque ce piercing est effectué en série parallèle, le long du pénis, on l’appelle « frenum ladder » ou encore piercing Foreskin. Cette pratique servait quant à elle dans l’antiquité romaine pour empêcher les esclaves d’avoir des rapports sexuels entre eux. C’est donc l’équivalent du piercing génital féminin des lèvres.
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